Nous découvrons la Sardaigne avec un grand plaisir. Le ciel est quasiment toujours bleu et les températures clémentes en ce mois d’avril. Les conditions sont idéales pour voyager à vélo. Les paysages alternent des côtes déchiquetées plongeant dans eaux turquoises et des magnifiques plages. Dans les campagnes ce sont les citronniers et les oliviers qui peuplent les champs. Dans les villes, les mandariniers délaissés laissent tomber leurs fruits sur le sol un peu comme les pommiers en Normandie.
Sur la route, nous sommes surpris par le respect des Sardes. Les voitures s’écartent largement et lorsque les camions n’ont pas la place de nous doubler, ils attendent tranquillement derrière nous. Ils nous dépassent alors avec des klaxonnements joyeux et des signes de la main. Dans les villes nous ne passons pas inaperçus. Des sourires et des encouragements nous accompagnent souvent.
Entre Alghero et Bosa, les passages à 10% voire plus s’enchaînent. Au delà de 6%, je ne suis plus dans un effort que je peux soutenir sur une longue durée. Chaque côte raide me met dans le rouge. Il va vraiment falloir que l’on s‘allège!
Nous faisons une magnifique pause pique-nique sur un rocher en face de la mer. En repartant, une cycliste française nous aborde attirée par notre drapeau. Elle a un magnifique vélo typé longue distance mais surtout un bidon Born to ride (course de 1200km que j’ai effectuée en 2018 et 2019). Il s’agit d’une cycliste que j’avais croisée en 2019 en haut du col du Mont Cenis sous des conditions dantesques et avec qui j’avais roulé quelques temps. Le monde est décidément petit!
Nous trouvons tranquillement nos marques et des rituels se mettent en place. Chaque enfant a son rôle et se doit d’être autonome. Lise du haut de ses 10 ans excelle en ce domaine. Pour Matthieu et ses 8 ans, l’autonomie est plus difficile à acquérir. Il comprend néanmoins qu’en voyage, nous ne pouvons pas tout faire pour lui.
La bonne surprise vient de leur aptitude à pédaler. Alors que je prévoyais entre 3 et 4 heures de vélo par jour, à deux reprises les aléas du voyage nous on fait pédaler plus de 4H30. Les enfants ont roulé ces distances sans difficulté. Néanmoins au bout d’une semaine et 400 km, une pause est largement nécessaire. Nous nous arrêtons une journée sur la presque’île de Sant’ Antioco. Le départ pour Cagliari est plus difficile pour Lise. Nous devons réaliser 2 journées à 70 Kms pour la capitale de la Sardaigne et elle aurait aimé avoir un jour de repos supplémentaire.
Les paysages vers Chia sont de toute beauté.
Courage Lise et Matthieu, vous allez y arriver et voir plein de nouvelles villes et pays. Impatiente de vous voir pour nous raconter vos aventures! Bisous
RépondreSupprimerQuel plaisir de vous retrouver dans vos folles aventures! Merci de nous faire voyager avec vous sans devoir pédaler grâce à vos splendides photos... Enjoy!
RépondreSupprimer