Présentations
"L'important n'est pas la destination, c'est le voyage" RL Stevenson
Ce site est un blog de voyage d'une famille à vélo. Il a principalement comme but de donner de nos nouvelles à notre famille et amis. Les visiteurs sont les bienvenus.
mercredi 20 janvier 2010
Prey Veng
Ce matin nous sommes partis de Prey Veng pour rejoindre Kompang Cham. A la sortie de la ville, le bitume cède la place à la piste. Les véhicules qui nous doublent soulèvent un énorme nuage de poussière derrières elles. En quelques minutes nous sommes recouverts de poussière rouge qui s’infiltre partout (et qui colle à la crème solaire me faisant une sorte de deuxième peau). Le vent souffle par bourrasque contre nous et freine sérieusement notre progression. Au bout de deux heures, nous nous trouvons à un croisement. Le GPS m’indique de faire un grand détour (j‘ai entré le chemin sur Google earth depuis Saigon). Nous demandons le chemin à une vieille sur le pas de sa porte qui nous indique l’autre direction. Nous suivons son conseil d’autant plus facilement qu’il semble raccourcir la route et nous permet de nous mettre à l’abri du vent. Au bout de 10 kilomètres, la piste ne ressemble plus qu’à un mauvais chemin rarement emprunté. Nous traversons des rivières à gué, des ponts branlant en bois et d’autres en fer datant de l’époque coloniale française. Les trous et bosses sont tels que Nawal et la remorque sautent en permanence. Nous évitons de justesse plusieurs chutes en passant dans du sable. Notre moyenne kilométrique s’effondre avec des passages à 10 kilomètres heures. Nous arrivons sur un pont cassé qu’il va falloir contourné par un gué. Nous nous élançons sur la berge abrupte et sablonneuse, prenons de la vitesse, traversons le gué constitué de planches posées sur le lit de la rivière, gardons de la vitesse pour remonter sur l’autre rive et … dérapons sur le sable et chutons. C’est notre première chute, heureusement sans conséquence car amortie par le sable. Les cambodgiens sont hilares et nous encore plus poussiéreux (comme si c’était possible!). Nous faisons une pause dans une gargotte. « Il ne nous reste plus que 20 kilomètre à vol d’oiseau, ça va être facile ». En fait, le chemin fait tellement de détours et est en si mauvais état que nous avons mis plus de deux heures et demi pour rejoindre Kompang Cham. Notre arrivée à l’hôtel n’est pas passée inaperçue! Le soir, après une bonne douche, nous avons savouré notre bière au bord du Mékong en fêtant notre deux millième kilomètre.
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Félicitations! Deux mille kilomètres et une chute, cela se fête!!! Je boirai une bière à votre santé, au bord de la Seine, sans poussière apparente mais couverte de pollution transparente...
RépondreSupprimerJe voulais également vous remercier pour votre carte google mise à jour régulièrement qui me permet de suivre votre épopée plus précisément, sans avoir à m'interrompre toutes les 5 minutes pour vérifier sur un atlas ou se situent les villes dont vous parlez (ma connaissance de la géographie sud-asiatique, bien qu'elle s'améliore de jour en jour, reste encore bien limité et je dois avouer que je confond encore Kompang Chan et Koh Phangan (enfin presque...)
Tjouob Knea bantek tiyet!
(désolée mais impossible d'utiliser l'alphabet cambodgien sur mon ordinateur)
google etait peut etre plus résonnable mais surement moins riche en émotion.bravo pour votre persévérence.biz
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