
Nous évoluons sur le plateau tibétain situé à 4000 m d’altitude. Il est composé de plaines arides où paissent de nombreux yaks et chevaux surveillés par des campements de tibétains semi-nomades. Tout autour, des « petites » montagnes enneigées culminent à plus de 5000 m.

Au dessus, le ciel est d’un bleu pur juste entrecoupé par des nuages tellement bas qu’on pourrait presque les toucher en levant le bras.
Nous sommes désormais habitués à l’altitude et nous pédalons entre 4000 et 4700 m sans difficulté. La principale difficulté réside dans le fait de trouver des logements décents. Dans ce semi-désert, nous devons plusieurs fois nous contenter de lits sommaires dans une chambre sans possibilité de se doucher.

Très loin de leur culture, nous comprenons pourquoi les chinois considèrent les tibétains comme des sauvages.

Il existe un perpétuel face à face entre ces hommes rudes parfois désœuvrés déambulant en groupe dans les rues de Litang et l’armée chinoise. Cette dernière ne dispose pas moins de 3 casernes dans cette petite ville auquel il faut rajouter les barrages de police situés tous les 300 mètres. Les chinois ne veulent clairement pas que les soulèvements de 2008 se reproduisent.
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