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"L'important n'est pas la destination, c'est le voyage" RL Stevenson


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jeudi 18 mars 2010

Baie d'Along





Le deuxième jour, nous proposons à Simon et Manue de nous arrêter à Haiphong après 90 kilomètres mais ils préfèrent poursuivre. Nous nous mettons alors en quête d’un bateau pour l’île de Cat Ba (baie d’Along) mais la mafia touristique est bien organisée et nous ne trouvons que des billets hors de prix. Je décide d’aller voir sur l’embarcadère pour trouver des bateaux transportant les locaux. Le problème est que l’embarcadère est éloigné de 17 kms de la ville et que nous ne savons pas précisément où il se trouve. Avec l’aide de la boussole et d’un peu de chance, je finis par le trouver non sans avoir craint de perdre toute crédibilité aux yeux de mes amis qui m’ont suivis avec un peu d’appréhension sur de mauvaises pistes dans une immense zone industrielle. Le bateau nous coute 3 fois moins que le bateau pour touriste. Une fois la traversée faite, il nous reste à parcourir les 23 derniers kilomètres sur l’île pour rejoindre la ville. Simon et Manue sont fatigués et ont bien du mal sur cette route vallonnée. Pour couronner le tout, je casse ma chaine en haut d’une côte. Finalement, c’est bien après la nuit tombée que nous arrivons à destination. Simon et Manue sont extenués après avoir parcouru 131 kilomètres.

Nos amis ne nous ont pas emmené que du fromage et du chocolat, ils ont apporté avec eux le mauvais temps de Dijon. En trois mois, nous n’avions pas eu un seul jour de pluie et le jour de leur arrivée il faisait un grand soleil et 35° à l’ombre. Deux jours plus tard, il pleut et la température chute à 13°. Nous sortons les polaires, coupe-vents et ponchos. A la faveur d’une éclaircie, nous louons un bateau et passons la journée à naviguer à travers les massifs karstiques de la baie d’Along. A défaut de la voir sous son jour le plus étincelant, nous avons découvert son côté secret, quasi mystique. Le peu de touristes conjugué au fait d’avoir le bateau pour nous seul nous donne un sentiment d’appartenance de la baie et nous permet de nous arrêter où on le souhaite, de visiter des fermes piscicoles, de pécher… Pêcher, c'est vite dit car tandis que notre capitaine et notre cuistot attrapent poissons sur poissons, je ne fais que tremper ma ligne dans l'eau sans aucun succès.

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