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"L'important n'est pas la destination, c'est le voyage" RL Stevenson
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jeudi 4 mars 2010
Vang Vieng et les montagnes
Après 5 jours à Vientiane occupés à flâner en attendant le visa pour le Vietnam et la prolongation de visa pour le Laos, nous voici repartis pour le nord du pays. En deux jours, nous sommes à Vang Vieng. Cette ville, qui a doublé de taille depuis ma visite en 2005 est toujours aussi inintéressante. Elle n’est constituée quasiment que de guesthouses et de bars pour occidentaux en mal de sensations fortes et de plaisirs artificiels. Depuis 2005, elle s’est cependant aseptisée. Des odeurs de Marijuana n’émanent plus de tous les bars et les « happy » plats (plats avec Marijuana) sont devenus plus rares. Le seul intérêt de cette ville réside dans ses massifs karstiques magnifiques environnés de rizières où grottes et points de baignades abondent.
Nous repartons, vers les montagnes laotiennes. Le dénivelé exacte des cols est entaché d’incertitude. Aucune carte ne comporte de dénivelé précis et Google earth est très peu fiable. Nous partons donc chaque jour sans savoir exactement ce qui nous attends (parfois cela vaut mieux). Une constante se retrouve quand même: le dénivelé réel est toujours bien supérieur à celui supposé. Ainsi nous enchainons des étapes entre 1500 et 2000 m de dénivelé positif. Physiquement, nous peinons vraiment car l’effort est rude et très différent du plat. Nous nous trainons à 6 km/h dans les pentes les plus pentues (quasiment toutes en fait) et grimper un col pendant 25 Kms nous prends une demi journée. Nous sommes néanmoins récompensés par les magnifiques paysages et par les descentes qui s’enchainent à 60 km/h. Nous dormons dans des guesthouses sommaires dans des villages minuscules perchés au sommet des montagnes. Les habitants sont des Hmongs qui, vétus de leur habits traditionnels, nous regardent passer ahuris.
Au milieu de ces montagnes, nous croisons un cycliste italien. Il existe une sorte de fraternité entre cyclistes et nous nous arrêtons toujours pour échanger des informations et des bons conseils. Celui-ci se nomme Paolo et il voyage depuis 7 ans à travers le monde. En bon italien, il nous offre un café qu’il prépare sur le bord de la route. Nous savourons ce café inopiné au milieu de nulle part.
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